Au gré des jours de peine
Les âmes s'emmêlent
Sur la nuit, les chaînes
Dérivent dans des rêves sans ailes
Les vagues viennent et passent
Le temps à la peur
Sur la rive chassent
Leurs plus profondes terreurs
Un flot continu
D'images torturées
L'enfance abusée
Dont le rire s'est tu
Avancer sans fondations
Assez solides pour les porter
Oubliée la raison
Un seul mot : sécurité
Dans leurs yeux, pour toujours
Une lueur trahie
Un mensonge, un non-dit
Et leurs cœurs un peu lourds
Je les regarde se construire
Déplacer des montagnes
Refouler toutes leurs larmes
Accepter de détruire
Les traumatismes qui les hantent
Se relever sans relâche
L'espoir qui supplante
Les heures un peu lâches
Et sourire au milieu du chaos
Oter le voile pas à pas
Passer outre les dégâts
Et porter loin leurs idéaux
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